19 avril 2024

Programme d’action pour le développement rural et de l’agriculture

Programme d’action pour le développement rural et de l’agriculture en Algérie (PAP-Enpard-Algérie), ce projet est d’un coût de 20 millions d’euros financé à parts égales par l’Algérie et l’UE. Il vise à «conforter la stratégie de diversification de l’économie algérienne et de redynamisation des territoires ruraux par des activités productives en vue de l’augmentation des revenus et de l’emploi», a expliqué le chef de la Délégation européenne en Algérie, John O’Rourke, lors d’un séminaire consacré au lancement officiel du projet.
Quatre wilayas pilotes, en l’occurrence Tlemcen, Aïn Témouchent, Sétif et Laghouat ont été choisies pour le lancement d’une série d’actions visant à «promouvoir une agriculture durable et un développement territorial équilibré comme facteurs de stabilité et de progrès économiques et sociaux». Selon les initiateurs du programme, l’objectif recherché à travers ces actions est de «contribuer à redynamiser les territoires ruraux de manière à les rendre attractifs, en facilitant l’émergence d’une nouvelle génération de projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) innovants et générateurs d’emplois et en favorisant la mutualisation des ressources et des moyens par l’approche participative et intersectorielle».
La revitalisation des territoires doit permettre de concourir à l’atteinte de l’objectif général qui est «l’amélioration des conditions de vie à travers l’augmentation des revenus et de l’emploi en milieu rural au niveau de ces wilayas», explique-t-on encore. L’objectif spécifique est «d’améliorer l’utilisation, la valorisation et la diversification des ressources locales agricoles et non agricoles», soulignent encore les initiateurs du programme.
Les résultats attendus et les activités indicatives prévues se traduiront par la «mise en place d’un processus participatif pour l’identification des projets de développement rural durable dans les wilayas pilotes, avec le renforcement des capacités des acteurs locaux à travailler de manière intersectorielle et pour un intérêt commun». Il est également attendu la «mise en valeur des produits et des ressources locaux et l’amélioration de leur qualité en vue de leur mise sur le marché».

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